Poulet à l'ananas sauce aigre-doux
1 poulet de ferme ou bio
1 ananas bien parfumé
3 beaux oignons jaunes (ne pas prendre de vilains oignons)
1 poivron vert coupé en carré de 2 cm de côté
4 à 5 gousses d’ail
1 cuillère à soupe de coriandre émincée
Gros sel, poivre concassé
1 cuillère à soupe de Nuoc mam
1 piment vert
50 gr de gingembre
1 carotte
1 ½ verre à moutarde de vinaigre de riz ou vinaigre de cidre
1 cuillère à soupe de sucre ou la même quantité de miel
1 cuillère à soupe de farine
Préparation 2 heures avant de servir
Désosser le poulet, couper les morceaux de la taille d’une belle noix
Récupérer les os, la carcasse et les faire bouillir dans 1,5 litre de court bouillon bien parfumé aux herbes (thym, laurier, poivre, sel, ail, oignon, carotte). Faire réduire au ¾
Juste avant de servir
Eplucher l’ananas le couper de la même dimension que le poulet
De même pour les oignons, Emincer en allumettes fine la carotte
Une cuillère d’huile d’olive ou de palme ou de sésame Dans une poêle ou un wok chauffé à blanc.
Jeter les morceaux de poulet, les faire griller de toute part.
Ajouter 4 gousses d’ail grossièrement hachées.
Laisser revenir l’ail sans le faire brûler.
Ajouter la farine, bien la mélanger sous le feu sans la faire griller
Ajouter bouillon filtré, oignons, poivron, carotte, piment, sucre ou miel, vinaigre, sel poivre, nuoc mam
Laisser cuir doucement 5 minutes au maximum. Les légumes doivent rester croquants
Le bouillon doit avoir épaissi. Dans le cas contraire où il serait trop liquide, récupérer un ½ verre de bouillon et y ajouter une cuillérée de farine, mélanger jusqu’à épaississement
Retirer du feu, ajouter les deux gousses d’ail émincées et une cuillère à soupe de coriandre finement hachées.
Servir brûlant avec du riz ou des nouilles grillées. Un délice de la cuisine extrême orientale.
Je vais m'énerver ...!
En vérité, ce met est une adaptation occidentale de cette merveilleuse cuisine thaïlandaise qui me semble infiniment plus subtile et raffinée que notre cuisine française pour laquelle nous nous sommes, avec une arrogance bien de chez nous, autoproclamée numéro 1 de l’art culinaire. C’est que nos maîtres queue, queue certainement, maîtres peut-être, de s’ériger en donneur de leçon et de croire avec un orgueil immodéré, que nos plats seraient les meilleurs. Ce qu’ils ignorent, en bon franchouillards chauvins qu’ils sont, c’est que sous d’autres horizons, la Chine, le Vietnam, le Japon, la Thaïlande et autres pays asiatiques, que le raffinement culinaire est bien supérieur à celui de l’hexagone, des cuistots trop imbus de leur savoir en croyant tenir le haut du pavé de la gastronomie, fût-il charolais, parce qu’ils ont décoché trois étoiles au Michelin. Qu’ils aillent goûter les innombrables préparations aussi variées que divines et qu’ils revoient leur copie avec un peu plus d’humilité à défaut d’un coup de pied dans le troufignon histoire de les faire baisser d’un ton.
Alléluia Banzaï